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Publié par: Pauline Aubert

Mis à jour le 05 SEPTEMBRE 2024

Guillaume Pley dans les Coulisses du Casino Partouche : Interview Choc

 

 

Récemment, je suis tombée sur une interview de Patrick Partouche, président du directoire du Groupe Partouche, au micro de Guillaume Pley pour l’émission Legend.

Visionnez l’intégralité de cette interview

PATRICK PARTOUCHE, PROPRIÉTAIRE DE 42 CASINOS : SES ANECDOTES GÉNIALES (COFFRE, BRAQUAGES, RUMEURS)

Après une décennie loin des projecteurs, le Groupe Partouche, rival historique du Groupe Barrière, revient sous les feux de la rampe. Malgré les secousses de la crise financière de 2008, ce titan des jeux a su rebondir, affirmant sa position de leader européen avec 41 casinos à son actif.

Pour célébrer les 50 ans du groupe, Patrick Partouche nous offre une interview savoureuse et sans filtres, nous invitant dans les coulisses de son établissement de Saint Amand-les-Eaux.

Des mesures de sécurité draconiennes aux récits de braquages et autres anecdotes palpitantes, il nous plonge dans les arcanes du casino avec une transparence et une franchise plutôt rares ! 

Le casino et l’État français

La régulation des casinos en France est un sujet complexe, entouré de nombreux préjugés et malentendus. Dans cette interview révélatrice, Patrick Partouche démystifie l’environnement réglementaire dans lequel opèrent les casinotiers français et souligne le cadre strict sous lequel il exerce son métier.

Patrick Partouche dissipe très rapidement l’idée fausse que les casinotiers opèrent avec une liberté sans entraves. Au contraire, il met en lumière le cadre rigoureux imposé par les autorités : “L’activité est encadrée par l’Autorisation des jeux appartenant à la ville […] l’autorisation d’exploiter des jeux viendra du ministère de l’Intérieur”.

En approfondissant l’aspect réglementaire, Partouche décrit la relation entre les casinotiers et l’État comme étant extrêmement professionnelle et encadrée par des engagements précis : “En réalité, aujourd’hui, ce sont des relations de professionnels à professionnels […] le cahier des charges est audité, il fait au minimum 20 pages.” 

Pour rappel, en France, l’activité n’est pas aussi libre qu’aux États-Unis. Patrick Partouche souligne d’ailleurs le fait qu’il est dans l’obligation de collaborer avec un partenaire exigeant, autoritaire, et qui “se sert dans les caisses à hauteur 54 %”. 

Sur 100 € qui sont rentrés dans une machine à sous, Patrick Partouche explique qu’il y a “54 € qui vont à l’état immédiatement. 54 € sur le chiffre d’affaires, pas sur le résultat, pas sur l’impôt sur les bénéfices. Sur les 46 € restants, on va descendre un bilan, on va payer le personnel, les charges, les immobilisations, etc, et à la fin, si on a bien travaillé, il nous en reste un peu”.

Y a-t-il des magouilles au casino ? 

“Au casino il y a un côté qui est assez paradoxal, mais qui est facile à comprendre, c’est qu’il n’y a pas de marge d’erreur”.

Partouche ne manque pas de souligner les sévères répercussions d’une non-conformité aux règles strictes : “Le métier est tellement réglementé, il est tellement suivi au millimètre […] L’erreur peut être synonyme de garde à vue, de prison, de fermeture administrative, de retrait d’agrément”.

La transparence comme doctrine

La transparence est un principe fondamental pour Patrick Partouche et son groupe entré en bourse en 1995 sous les ordres d’Isidor Partouche, fondateur du groupe. En abordant la question des contrôles et de la supervision, il souligne notamment que : “Plus il y aura du contrôle, plus il y aura de la transparence, plus on sera attentif à ce que font les casinos”.

La surveillance constante et la clarté des opérations ne sont pas des entraves, mais des vecteurs de crédibilité pour l’industrie.

“La Française des Jeux n’a plus de limites”

 Patrick Partouche exprime une vision critique et nuancée de la position de la Française des Jeux dans l’industrie des jeux d’argent en France. À travers ses propos, il dévoile un paysage où la FDJ semble s’éloigner de ses principes fondateurs, naviguant au-delà des cadres réglementaires établis.

Une Institution hors des bornes

“Elle est en dehors de toutes les règles possibles et imaginables” déclare Partouche, soulignant l’écart grandissant entre les activités de la FDJ et son objet social originel. Cette divergence n’est pas seulement une question de pratique, mais touche à la philosophie même qui devrait guider un opérateur de loterie responsable.

Le défi du monopole et de la législation

Partouche pointe du doigt le quasi-monopole de la FDJ, le mettant en balance avec les principes de la législation européenne qui, selon lui, rejette l’idée d’un monopole axé sur le profit : “Il ne peut y avoir de monopole de jeu si ce monopole est dédié à l’aspect économique“. Cette observation met en lumière une tension entre les ambitions économiques de la FDJ et les directives européennes visant à prévenir les abus de position dominante.

Une régulation à deux vitesses

La facilité avec laquelle la FDJ peut lancer de nouveaux jeux contraste fortement avec les obstacles rencontrés par les casinos : “Ils ont la capacité de sortir de nouveaux jeux en quelques jours alors que pour moi, cela prend parfois entre 6 mois et un an” explique Partouche pour illustrer un déséquilibre réglementaire qui favorise la FDJ au détriment d’une concurrence équitable.

Les questions éthiques et légales

L’accès des mineurs aux jeux de la FDJ est une préoccupation majeure pour Partouche, qui soulève un point crucial sur le respect des règles : “On peut jouer à la française des jeux en étant mineur. En pratique, les vendeurs ne demandent pas les papiers d’identité aux personnes mineures qui souhaitent acheter des tickets à gratter.” En outre, la possibilité d’acheter des jeux à crédit chez la FDJ est pour lui un exemple flagrant de la manière dont “ils ne respectent pas les règles qu’on m’impose”.

Face à ces enjeux, Partouche appelle à une refonte de la régulation du secteur des jeux d’argent : “les casinos sont au maximum de ce qu’il est possible de faire en terme de surveillance, de sécurité et de réglementation (…) désormais, ce sont aux autres de s’aligner sur nous“.

Vrai ou Faux ? Les plus grandes rumeurs sur le casino

Dans cette interview, Guillaume Pley soumet Patrick Partouche à quelques rumeurs communes concernant les casinos. 

Il n’y a pas d’horloge dans les casinos

La rumeur selon laquelle les casinos ne proposent pas d’horloge pour que les clients ne possèdent pas de rapport spatio-temporels, trouve son fondement dans les archives de la profession.

Patrick Partouche le confirme : “Ça a longtemps été une des philosophies du métier”. Pendant très longtemps, en effet, certains casinotiers ont estimé que le client devait être isolé dans un univers aseptisé, noir de préférence ou aucun repère avec l’heure du jour et de la nuit. 

“Bon moi à 16 heures je ne suis pas dans le même état qu’à quatre heures du matin, donc je n’ai pas besoin d’une horloge pour me rappeler quelle heure il est” déclare Partouche. “Aujourd’hui, le groupe Partouche fait des casinos en plein air dont un casino à la Ciotat qui est en plein air donc quand il fait jour ou quand il fait nuit”.  

Utilisation d’oxygène supplémentaire pour garder les joueurs éveillés

Autre légende urbaine, l’idée que les casinos enrichissent l’air en oxygène pour maintenir les joueurs éveillés et actifs !

Patrick Partouche répond avec pragmatisme : “C’est un mythe”. Il affirme que le Groupe Partouche respecte strictement les réglementations en matière de santé et de sécurité. 

“En France contrairement aux USA, les casinos ont des heures de fermeture et je ne vois pas l’intérêt de balancer de l’oxygène à 4h du matin. Nous n’avons pas les moyens de mettre des systèmes pour balancer de l’oxygène”. 

“Nous, on veut que le client reste parce que l’expérience qu’on lui fait vivre est extraordinaire, on ne veut pas le doper, on veut qu’il soit en pleine possession de ses moyens et vraiment qu’il prenne totalement conscience du moment qu’il passe”. 

Les résultats des machines à sous peuvent être manipulés 

Faux !  La croyance que les casinos peuvent changer les chances de gagner sur les machines à sous à volonté est également répandue.

Patrick Partouche clarifie : “Les machines à sous sont régies par des systèmes aléatoires certifiés et des réglementations strictes. Il est impossible pour nous de manipuler les résultats“.“Là effectivement où le directeur a de l’importance, c’est dans le choix de toutes les machines à sous d’un casino”.

“Un moment donné, il faut quand même être objectif ! Le casino est un grand panier dans lequel on met plein de choses, il faut que ça soit mystérieux, sulfureux” 

Points sur les RTP 

En France le RTP minimum est fixé à 85 %. 

“En réalité, ce pourcentage de redistributions est très difficilement perceptible par l’individu, car il est calculé sur des mécaniques à 20, 30 ou 40 000 coups. Donc les statistiques sont en ligne, mais vous quand vous allez jouer 30 coups, on n’est plus du tout sur les mêmes statistiques”. 

Patrick Partouche indique qu’au sein de ses établissements, les machines à sous sont sélectionnées selon des caractéristiques très précises : “on va choisir au départ dans quelles conditions on vont opérer les machines, en sachant qu’une machine à 1 centime aura toujours un taux de redistribution plus faible qu’une machine à 2 € ou 5 €”. 

Si on gagne trop, le casino peut nous demander de partir

“Non ! Surtout pas aux machines à sous.” assure Partouche. 

Pas de tricherie, pas de combine, les machines sous quand elles font un jackpot, elles font un jackpot. Il n’y a pas de discussion ! Ce sont des machines. Si un client fait deux jackpots d’affilée, on va lui offrir le champagne parce qu’il a beaucoup de chance !”

Les casinos, un bon endroit pour blanchiment d’argent ? 

“Déjà il y a un phénomène simple, c’est que déjà à partir de 2 000 € en espèce, dans les casinos français, on va déclarer que vous avez dépensé 2 000 € avec votre nom et ça s’appelle la déclaration de soupçon (Tracfin). Donc tous les mouvements de cash sont limités”.  “Sincèrement, si vous voulez blanchir de l’argent, vous avez le choix ! Il y a des endroits où personne ne sait que vous êtes là, et il y a des endroits où tout le monde sait que vous êtes là, choisissez ! c’est tout”. 

Q/A : Les anecdotes de Patrick Partouche

Quel est le montant du plus gros jackpot jamais remporté ? 

Parmi les histoires les plus marquantes, Patrick a partagé le souvenir du plus gros jackpot jamais remporté dans un des casinos du Groupe Partouche : un montant époustouflant de 5 millions d’euros ! 

Il s’agissait d’un jackpot multisites répartis sur les machines à sous d’un même éditeur, et présentées sur l’ensemble de ses établissements. Les jackpots des machines à sous, explique Partouche, “sont fondées sur un système de répartition“.

À l’échelle nationale, et compte tenu du nombre de joueurs sur les centaines de machines liées à un même pot, les jackpots peuvent parfois rivaliser avec les gains proposés par la loterie de la Française des Jeux. 

Toujours est-il que, selon Isidor Partouche, fondateur du groupe, le meilleur moyen de gagner au casino, “c’est d’en posséder un”. 

Qu’est-ce qui rapporte le plus à un casino ? 

“Les machines à sous. Plus que les tables. Sur les 206 casinos français, on est à près de 95% de revenus par rapport aux machines. Les volumes ne sont absolument pas les mêmes. Sans les machines à sous, on parlerait des casinos au passé.

As-tu déjà vu des joueurs miser très gros ? 

“Oui. J’ai vu les plus gros joueurs du monde. Notamment au 7ᵉ étage du Carlton à Cannes. Un jour, l’un des 4 plus gros joueurs mondiaux est venu. Il s’agissait de quelqu’un qui était reçu dans toutes les places de jeu sans rien payer. En France, c’est un peu plus compliqué de faire ça, car on paye 54% de taxes contre 8,5% aux USA. Nous n’avons pas les mêmes moyens en termes de marketing et d’offres faites aux clients. Le client est allé à la caisse directement, et le directeur de l’époque lui a demandé s’il pouvait faire quelque chose pour lui. Ça réponse a été : “oui, mettez-moi 50 millions de francs (soit 7,5 millions d’euros), j’adore jouer à égalité avec la maison”. 

Comment font les gros joueurs pour parier des millions ? 

Aujourd’hui, Patrick Partouche explique que les plus grosses transactions se font par virement. “On va recevoir un SWIFT, des coordonnées bancaires. Ils font leurs virements avant d’arriver avec une réservation. Ils restent quelques jours et à la fin, on fait les comptes.”

Ça fait longtemps que je n’ai pas vu des gens arriver avec des valises” s’amuse-t-il. “On les a vu sur la Côte d’Azur, des gens envoyaient leur secrétaire sur le bateau pour revenir avec une valise de cash.”

As-tu déjà été braqué ? 

“Oui, tous les groupes de casinos français ont déjà été braqués au moins une fois. Il y a eu une vague de braquages il y a une dizaine d’années. Personnellement, je n’ai jamais vécu un braquage en direct, mais j’ai vu les vidéos. Avant les attentats, les braquages étaient si communs que les clients attablés se remettaient à jouer une fois le braquage fini. Lors du dernier braquage en date à Aix-en-Provence, ils ont tiré dans le plafond et lorsqu’ils ont tiré, il ne s’agissait plus d’un braquage, mais d’un attentat sans victime”. 

As-tu déjà eu le cas d’une bombe ? 

“Oui. En 1999, deux bombes ont explosé au casino de Juan-les-Pins (Groupe Partouche) et au casino de Cassis du Groupe Barrière. Un pain de dynamite se trouvait entre deux machines pleines de pièces. Elles ont explosé comme des grenades. Des pièces ont même perforé d’autres machines de l’autre côté de la salle !”  

Comme toujours, Patrick Partouche explique que les malfrats sont toujours attrapés. Avec une collaboration étroite entre les casinos et certaines institutions étatiques, difficile d’imaginer le contraire.

En arrivant ici, on nous a donné un bracelet, qu’est-ce que c’est ? 

Les casinos en France aujourd’hui sont les seuls opérateurs physiques à avoir un contrôle total de la clientèle. Lorsque vous rentrez dans un casino, vous devez présenter vos papiers et il y a un fichier national sur lequel on va contrôler que vous n’êtes pas interdit de jouer avec votre carte d’identité”

As-tu déjà rencontré des gens addicts aux jeux ? 

“Oui, évidemment, on a été confronté à ce type de personne”.

“Il faut avoir un discours très clair : le jeu, c’est un produit dangereux. Le jeu d’argent est considéré par les instances médicales comme une addiction sans produit, au même niveau que le tabac, que l’alcool, que la drogue. C’est dans le même panier que tous les comportements outranciers et qui arrivent à mettre en péril l’individu”. 

Le président Partouche explique que ces personnes représentent une infime partie l’excès existe. “Des gens peuvent se mettre en danger eux-mêmes. En situation d’addiction, ce sont des gens déjà qui souffrent (…) ils viennent trouver un palliatif, une béquille, une aide quotidienne dans l’alcool. Nous de notre côté, nous devons veiller aux excès. Si le personnel des casinos ne fait pas attention aux dérives et aux excès de chacun de ses clients, nous sommes en faute”.

“Ma philosophie que j’ai de ce métier, c’est que nous sommes des commerçants, on vend de l’adrénaline et c’est le client qui en fixe le prix”. 

Que ce soit sur une machine à 1 centime ou sur une table à 100 € ou à 500 € le produit est le même. Ce que cherche le client, c’est cette adrénaline, c’est ce moment unique entre le moment où on dit “rien ne va plus”, et le moment où l’habit tombe.

Chacun profite de cet instant avec ses moyens, mais c’est à nous de préserver le client“. 

As-tu déjà vu des tricheurs avec des gadgets comme des aimants ou autre ? 

J’ai tout eu” déclare-t-il.

“Des choses à mourir de rire. La plus belle, c’était à Aix-en-Provence. James Bond ! On a eu la fameuse « bille aimantée » à la roulette. Neuf fois sur dix, quand il y a triche dans un casino, il y a une complicité intérieure. Ils avaient rempli une bille avec du mercure, qu’un croupier avait introduit dans la table, mais ce qui était extraordinaire, c’est qu’il y avait un autre client qui ne jouait pas. Il s’approchait de la table de temps en temps pour regarder la bille tomber puis il reculait. Pendant ce temps-là, un autre client jouait des numéros totalement aléatoires. Il n’y avait pas de séquence, pas de logique. Chaque fois que le complice s’approchait, le joueur gagnait. Et il a gagné sur des séquences incroyables ! Il a fallu qu’on reprenne les vidéos pour s’apercevoir, au ralenti, que la bille tournait sans toucher les ergots du cylindre, et s’arrêtait net avant de tomber directement”. 

À chaque fois, en revanche, les tricheurs sont attrapés grâce à l’acuité des équipes et des systèmes de surveillance toujours plus avancés

A-t-on le droit de compter les cartes ?

On a le droit de compter les cartes, c’est du domaine du possible.

J’ai déjà accueilli l’un des plus grands compteurs de cartes au monde. C’était une personne qui était interdite à Las Vegas, à Atlantic City, à Macao, à Londres, à Monaco, dans tous les plus grands casinos du monde ! Et je l’ai retrouvé à Dieppe. Comme quo, il faut vraiment être interdit de partout !” déclarait Partouche. 

“On connaissait le nom. Il est venu, il a commencé à jouer. Je me suis demandé comment on allait pouvoir s’en sortir. Lui il respecte le jeu, et nous aussi. Seulement nous, on peut jouer avec le rythme d’une partie. Le directeur du casino peut jouer avec le rythme, avec le nombre de clients qu’il y a à la table. Parce que celui qui compte est tout seul à la table et que vous avez 2 ou 3 tables qui tournent, vous prenez un risque lorsque ce joueur est plus fort que vous. Donc vous fermez deux tables et vous mettez 7 clients à la table, et là ça devient plus compliqué pour compter. Chacun avec ses armes !”. 

Lorsqu’on est à une table de blackjack, y-a-t-il des mini-caméras, des micros ? 

Oui, on écoute ce que dit le client” assurait Partouche.

En réalité, ces mesures sont indispensables pour asseoir la confiance entre l’opérateur et le client. “Il faut que les clients soient en confiance sinon ils ne viennent pas”. 

Sécurité et vigilances au cœur du casino

Dans le monde scintillant des casinos, la sécurité est une priorité absolue, et le groupe Partouche l’a bien compris. Comme le révèle Patrick Partouche dans cette interview, leur approche en matière de sécurité est sans compromis.

Dans un casino, chaque détail compte. Le Groupe Partouche investis massivement dans des systèmes de surveillance de pointe et forme ses équipes à être constamment vigilantes. 

Cette rigueur est essentielle dans un environnement où de gros enjeux financiers sont en jeu. Dans l’arrière-salle du casino de Saint Amand-les-Eaux, Guillaume Pley a également rencontré le personnel dans les salles de vidéosurveillance. 

Combien y a-t-il de caméras environ dans un casino ? 

Entre 250 et 300. On peut tout observer à des heures précises avec des vues à 360 degrés. On peut aussi vous écouter. Et les mini-caméras posées sur les tables filment les cases. Ce qui fait que, quand les joueurs misent, vous avez la hauteur des jetons. Donc on ne peut pas mentir sur les mises.”

Le plan du casino, à quoi ça sert ? 

Ce plan représente ici la salle des machines à sous. Par obligation, chaque machine à sous est numérotée au niveau du socle et au niveau de la machine. En reprenant le numéro de la machine, on peut nous appeler en cas de besoin, nous connaissons son emplacement exact, et nous pouvons utiliser la ou les caméras qui la filment. Cela permet, si besoin, de retracer le parcours d’un client dans la salle ou même de repérer des regroupements de complices. Leur présence est fondamentale pour une question de confiance et de sécurité pour tous.”

L’équipe de Legend termine enfin sa visite dans la fameuse salle du coffre, où de nos jours, très peu de liquidités sont stockées. Désormais, afin d’éviter toute tentative de braquage, l’argent passe directement par une trappe scellée, ce qui permet au casino de s’en dépossède pour le confier immédiatement à la banque.  

Pauline Aubert

Wonder Pauline Woman
Rédigé par Pauline Aubert

Je suis Pauline Aubert, j'ai 32 ans, originaire du Var, basée à Paris.

Diplômée de l'IUT de Cannes et passionnée de voyages, je passe la majorité de mon temps à explorer le monde, visitant des casinos et rencontrant des amateurs de jeux d'argent.

Ma carrière a pris un tournant avec les casinos en ligne, où mes compétences en négociation et mon attention aux détails m'ont distinguée. Joueuse aguerrie, j'ai déjà remporté plus de 9 000 euros à la roulette à Monte Carlo.

Ma rencontre avec Samuel Lebrun, lors d'un salon sur les jeux en ligne en 2018, a été un moment clé. On forme une équipe dynamique, partageant nos connaissances et notre passion pour les jeux de casino avec une communauté en ligne en croissance.